États-Unis : quelles sont les procédures judiciaires en cours contre Donald Trump ?
About this episode
Ce sera le premier procès pénal de l’histoire des États-Unis pour un ancien président : Donald Trump devra comparaître le 25 mars 2024, dans l’affaire des paiements pour une relation présumée avec une actrice porno. Mais il est inculpé dans d’autres affaires. On fait le point.
Donald Trump a tout fait pour l’éviter, mais il devra bien se présenter au tribunal de New York, le 25 mars 2024, pour un procès pénal. Stormy Daniels, ancienne actrice de films X, affirme avoir eu une relation sexuelle avec Donald Trump, en échange d’un passage, qu’elle n’a jamais obtenu, dans une émission de télé-réalité. Le candidat à la primaire républicaine a toujours nié ces accusations, mais pendant sa campagne de 2016, ses sociétés ont payé Stormy Daniels pour qu’elle garde le silence sur cette affaire, ce qui est interdit.
Donald Trump devra donc faire face à un procès en pleine campagne électorale. Il dénonce une justice aux ordres et une interférence électorale. Mais ses ennuis judiciaires ne s’arrêtent pas là, puisqu’il y a trois autres inculpations au pénal. En Géorgie, il est accusé d’avoir tenté, dans cet État, d’inverser les résultats de la présidentielle en 2020. Les deux autres concernent la justice fédérale, avec l’affaire des documents top-secret saisis dans sa résidence de Mar-a-Lago, puis l’affaire sur son rôle pour empêcher la certification des résultats de la présidentielle et l’assaut du Capitole du 6 janvier 2021.
Enfin, Donald Trump est poursuivi au civil, dans l’État de New York. La procureure générale lui réclame 370 millions de dollars d’amende pour falsifications des comptes de sa Trump Organization. La galaxie d’entreprises du milliardaire est accusée d’avoir exagéré la valeur de ses actifs immobiliers pour obtenir de meilleurs contrats auprès des assurances et des banques. Le verdict doit être annoncé ce vendredi 16 février 2024.
Au Chili, un maire se réapproprie une ancienne maison de narcoLes règlements de compte entre bandes rivales sont de plus en plus fréquents, au Chili. En 2022, 700 personnes sont mortes par balles. La population vit dans la peur, en particulier dans les communes les plus pauvres. Certains maires en font un combat quotidien, comme celui de Cerro Navia, Mauro Tamayo, qui a récupéré une maison autrefois utilisée par des groupes criminels comme point de deal. Mauro Tamayo explique qu’autrefois, le quartier était très dangereux : « on pouvait se faire agresser, ils demandaient de l’argent aux passants … c’était très angoissant ». « C’était pas une vie !, abonde David, père de famille habitant le quartier. On était tout le temps enfermés, la drogue circulait dans cette maison nuit et jour ».
En septembre dernier, après l’autorisation délivrée par un tribunal, la mairie, aidée de la police, a pris possession des lieux. La maison a été transformée en base de sécurité municipale. « On est là 24 heures sur 24, on protège l’endroit en permanence, explique le maire. Le signal qu’on envoie aux trafiquants est réel : « on va vous enlever votre maison » ». La vie de quartier a pu reprendre, mais le narcotrafic reste actif dans la commune de Cerro Navia. Le gouvernement de Gabriel Boric est en train d’investir massivement dans le domaine de la sécurité, après des années de négligence de la part de l’État.
Le journal de La 1èreEn Guadeloupe, les planteurs de canne à sucre veulent être mieux payés.