À la Une: Macky Sall ne fixe pas de date pour l'élection présidentielle
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C'était un entretien très attendu ce 22 février au soir, entre le président sénégalais et les journalistes de plusieurs médias nationaux. Macky Sall allait-il annoncer la date de la prochaine élection présidentielle ? Eh bien non. Pas de date pour cette élection. En revanche, le président sénégalais a été précis sur son rôle en tant que chef de l'État. « Ma mission s'arrête le 2 avril à la tête du pays », titre le Quotidien reprenant les propos de Macky Sall.
Le Quotidien qui poursuit : « Si l’élection est tenue d’ici là, le président fera sa passation. Sinon, ce sera au Conseil constitutionnel de fixer la suite des règles de la compétition. Est-ce ce qu’il y aura un président de transition ? Qui va l’assurer ? » se demande encore le journal sénégalais, qui conclut : « Pour le président Sall, c’est le dialogue qui se tient lundi et mardi qui doit fixer les contours de cette élection. »
« Dans le flou, Macky Sall tente de trouver une issue, remarque de son côté Seneplus. En l'absence d'accord, la balle sera dans le camp du Conseil constitutionnel, appelé à trancher définitivement. En attendant, le flou demeure sur l'organisation de l'élection présidentielle et sur la période de transition qui s'ouvrira après le 2 avril, plaçant le Sénégal dans une situation sans précédent depuis son indépendance. »
La libération des opposantsC'est Seneweb qui fait sa Une sur ce point précis et titre : « Macky Sall annonce une bonne nouvelle pour Ousmane Sonko. Pourrait-il bénéficier d'une liberté provisoire ? "Je n'ai aucune objection, je regarde le pays, je ne regarde pas une personne" », a assuré le président sénégalais. Interrogé sur la possibilité « d'une liberté provisoire pour Sonko et Diomaye », il a répondu : « Oui c'est possible, ça va dépendre de leurs avocats, de la justice." »DakarActu va plus loin, estimant que le président « a donné des gages" hier soir, en affirmant : « Je ne suis pas contre la libération d’Ousmane Sonko. »
Réconciliation en Côte d’Ivoire« Vers la réconciliation nationale : le président Alassane Ouattara accorde la grâce présidentielle à 51 personnes, dont Dogbo Blé et Soul to Soul », titre l'Infodrome. Ces deux hommes sont « désormais libres », nous dit le site ivoirien, et « ces libérations interviennent dans le cadre d'une grâce présidentielle en faveur des prisonniers civils et militaires des crises socio-politiques qu'a connu la Côte d'Ivoire de ces dernières décennies. »
Fraternité matin de son côté, précise que le chef de l'État a dit « avoir une pensée pour les victimes ainsi que leurs familles, et leur témoigne à nouveau, sa compassion et son soutien ».
De son côté, Wakatsera, au Burkina Faso, revient plus précisément sur le cas de Koné Souleymane Kamagaté, plus connu sous le pseudonyme de « Soul to Soul », présenté comme « l’un des fidèles de l’ancien Premier ministre ivoirien, Guillaume Soro, avec qui ils ont connu des vertes et des pas mures sous la période de la rébellion en Côte d’Ivoire. Soul to Soul avait "refusé de monnayer sa liberté" et malgré sa période de disgrâce, affichait son soutien à son ami Guillaume Soro qui n’a eu de cesse de lui envoyer ses encouragements pour l’épreuve difficile qu’il traversait », ajoute Wakatsera qui conclut : « Quant à Bruno Dogbé Blé, c'est l’un des fidèles de l’ancien président Laurent Gbagbo, il lui est toujours resté loyal. »
Pour le site burkinabè, il y a de la réconciliation dans l'air en Côte d'Ivoire : « Cette décision du président Ouattara, va à n’en point douter contribuer à réconcilier les Ivoiriens qui se sont mis ensemble pour pousser leur onze national et remporter la 34e édition de la Coupe d’Afrique des nations, le 11 février dernier. »